Le Figaro, la critique de Pierre-Petit

Eva Osinska est l’une des plus ravissantes pianistes et lorsqu’elle s’avance sur la scene, elle rappelle ces belles jeunes femmes qui, aux alentours de 1840, se disputaient le professeur a la mode qu’etait alors Frederic Chopin.

De fait, des les premieres mesures du Nocturne, qui ouvre le recital, nous croyons entendre une scrupuleuse eleve du grand Polonais, attentive a ne point se laisser deborder par des epanchements superflus; c’est d’ailleurs le merite essentiel de cette excellente pianiste. Le phrase est superbe et le «rubato» reste dans les limites d’une necessaire decence.

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